Marche en forêt sur des
beaux chemins, très peu de route. Malgré un début d'année
copieusement arrosé nous n'avons pas pris l'eau!!!
Fiche technique
- Lieu : Dordogne (24)
- Thème : Forêt.
- Départ : St Vincent de Connezac (24190).
- Itinéraire : Voir lien ci-dessous.
- Cartographie : Mussidan – 1835O.
- Distance - Dénivelé - horaire : 13 km - 180m – Compter 3h 45 sans les pauses.
Plus de détail sur L'itinéraire et son tracé ainsi que la possibilité de télécharger la trace GPS cliquer «ICI»
Après la pluie le beau
temps!!! Nous profitons de cette journée pour nous dégourdir les
jambes avec le soleil en prime
Les étangs ont fait le
plein d'eau, certains débordent tant les précipitations ont été
intenses
Du ciel bien bleu il y a
longtemps que l'on avait pas eu cette vision
De beaux passages en forêt
avec forcément des zones où l'eau s'est bien accumulée
Cette portion de terrain
nous dévoile des stigmates d'un feu de forêt assez important, des
arbres sont restés debout mais sans vie.
Une palombière bien
camouflée et en service, ils nous a fallu quelques minutes pour la
dénicher
Les ajoncs sont en fleurs,
pas besoin de grillage l'étang est bien protégé par une clôture
naturelle et fortement dissuasive!!!
«Halte randonnée Les
Tuillières» nous nous sommes exécutés et avons pris le café ici,
en même temps l'endroit était propice à une cueillette de
pissenlit pour la salade du soir
L'églantier est un rosier
sauvage que l'on rencontre fréquemment en lisière des bois dans les
haies et les jachères, plante à l'aspect buissonnant de 1 à 5 m de
hauteur.
On a également appelé la
plante «gratte-cul» à cause des poils attachés aux graines et que
les enfants utilisaient autrefois comme poil à gratter.
Le réceptacle du "fruit"
en forme d'urne est fortement coloré (orange à rouge vif), ce fruit
ou cynorhodon persiste durant tout l'hiver sur l'églantier, très
riche en vitamine C, la baie serait 20 fois plus riche en cette
vitamine que l'orange. On en fait des confitures délicieuses et très
saines, qui surpassent en saveur et en vertus bien des conserves plus
connues. On raconte que durant la deuxième grande guerre, les
Anglais et les Scandinaves étaient entièrement privés d'agrumes et
qu'ils comptaient exclusivement sur la confiture de baies d'églantier
comme source de vitamine C.
On remarque assez souvent sur ces arbustes une néoformation végétale à l'aspect chevelu, rouge brun, le "bédégar". C'est une galle, réaction de l'églantier à un corps étranger, en l’occurrence la ponte d'un insecte hyménoptère (Cynips). Cette galle est bien une réaction de défense du végétal contre le parasite, elle se présente comme un fouillis de filaments végétaux de 2 à 5 cm et parfois plus. (photo en bas à droite)
On remarque assez souvent sur ces arbustes une néoformation végétale à l'aspect chevelu, rouge brun, le "bédégar". C'est une galle, réaction de l'églantier à un corps étranger, en l’occurrence la ponte d'un insecte hyménoptère (Cynips). Cette galle est bien une réaction de défense du végétal contre le parasite, elle se présente comme un fouillis de filaments végétaux de 2 à 5 cm et parfois plus. (photo en bas à droite)
Barrière sécurisée avec
fermeture électronique labellisée!!!
Retenue d'eau avec une couche verte en
surface, il s'agit de la petite lentille d’eau, c'est une plante
flottante, commune en France à la surface des eaux stagnantes,
telles que lacs, étangs, fossés. Elle se développe le mieux dans
les eaux calmes, riches en matières organiques à exposition chaude
et ensoleillée. Elle se présente sous forme d’une lentille 1 à 3
mm de diamètre. Ce disque épais est appelé fronde.
Durant l’hiver, elle
disparaît de la surface. En effet les frondes comportent des lacunes
aérifères, ayant un rôle de bouée et faisant flotter la plante. A
l’automne elle vide ses lacunes aérifères et coule au fond de
l’eau. Si il ne gèle pas, la lenticule regonfle ses bouées et
refait surface au printemps. Elle est utilisée pour le traitement
des eaux usées.
Le lavoir de la Grande Font
est lui aussi gorgé d'eau.
La primevère Vulgaire ou
commune fleurit en tout début de printemps sur les talus et dans les
prés. On la rencontre abondamment dans l'Ouest de la France, où
elle supplante localement les coucous (primevère élevée). Elle se
distingue de cette espèce par des fleurs jaune pâle, à pétales
étalés et dont les pédoncules partent tous directement de la base
de la plante. Dans les zones où ces deux espèces cohabitent on peut
en rencontrer des hybrides. Les feuilles sont comestibles en salade
Quelle découverte
insolite!!! une scierie en pleine forêt, son dernier fonctionnement
remonte!!! la végétation a repris ses droits. Nous prendrons le
repas prés de l'ancêtre
Après avoir donné le
restant de notre pain du repas de midi aux amis nous sommes devenus
des stars
Notre rando s'achève sur ce
clin d’œil, un beau paysage de la belle Dordogne, une journée de découverte et de partage, que du bonheur.
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire